5 décembre 2024

21 personnes, plus 7 au moment de la visite du château à 14 h.
La randonnée part du parking du Trou du Loup, cette belle vasque sur la Nègue, en aval de Jaulet. Il fait plutôt frisquet. Montée en direction du hameau de Basse-Valgayette, puis de La Plaine de Bayne. Chemin assez pierreux à travers des taillis de chênes-verts. On tombe sur une battue pas du tout annoncée. Un sanglier nous passe sous les yeux, traqué par plusieurs chiens. Des 4X4 s’agitent… On retrouve le soleil sur le plateau, avec un léger mistral en sus. Longue descente sur Saint-Thomé bien accroché sur son promontoire, avec en fond le Coiron.

Pique-nique dans les vignes, au confluent de la Nègue et de l’Escoutay. Petite grimpette pour gagner la placette au plus haut du village, avec ses deux églises. La chapelle Saint-Sébastien à nef unique et abside semi-circulaire a tout l’allure d’un monument prè-roman. Une intéressante épitaphe d’un évêque du Ve siècle au-dessus de l’ancien portail.

L’église Saint-Thomas, construite pour l’essentiel au XIIe siècle, présente une silhouette massive, avec sa tour-lanterne à base carrée et ses hauts murs. Bien restaurée après le séisme de 2019, elle est plus sympathique intérieurement avec son chœur à niches soulignées de colonnes et sa coupole soigneusement appareillée. Petit tour à travers les ruelles du village avant de gagner le château, tout en passant au pied du Chastelas, ancienne demeure des chanoines précempteurs du chapitre de Viviers.
Nous sommes accueillis par le propriétaire Jacques-Louis de Beaulieu, qui nous résume l’histoire de sa famille et de son château au confluent de trois vallées et regardant au loin la ville de Viviers. Sur le donjon médiéval s’est ajoutée une bâtisse de la fin du XVIe siècle flanquée de deux hautes tours, sans doute pendant les guerres de religion. Intérieurement, on visite les cuisines avec une vaste cheminée, les offices. A l’étage, un magnifique salon du XVIIIe siècle encore couvert d’un papier peint d’époque et de gypseries, le tout correctement restauré toujours à la suite du séisme, qui a particulièrement affecté le château. Visite d’un autre salon et d’une terrasse couverte donnant sur le sud. L’escalier à double volée et palier intermédiaire rappelle étonnamment celui du château de Saint-Remèze. Un grand merci au propriétaire et à son épouse pour leur accueil et leur bienveillance, répondant volontiers aux questions posées.

Retour au parking en suivant un étroit et sympathique sentier parallèle au lit de la Nègue sur plus de deux kilomètres.

 

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