15 juin 2025

Le départ se fait au col (773 m), à la lisière est du Tanargue et de la Cham du Cros, qui offre de larges vues sur la vallée du Lignon et Jaujac, avec en fond les Rochers de Courcoussat et de l’Aigle, et du Midi.

On progresse par un chemin forestier qui monte jusqu’à 850 m avant de redescendre sur la chapelle Sainte Philomène, une chapelle construite au XVIIIe s., précédée d’un vaste porche, récemment rénovée.

Assez vite, on a une très belle vue sur Prunet et ses hameaux au nombre de treize, puis apparaît l’impressionnante église du village, entourée de son cimetière, dominant largement la vallée de la Ligne.

L’église, placée sous le vocable de saint Grégoire le Grand, un pape du VIe s., fut un prieuré de l’abbaye de Saint-Chaffre-du-Monastier.

Sa construction remonterait au XIe s. Elle connut des agrandissements au XIIe puis surtout dans la seconde moitié du XVe s. avec la construction de chapelles latérales, pour donner l’effet de collatéraux. La fenêtre du chevet est élargie avec la pose de bustes de saint Pierre et de saint Grégoire présentant les armes du prieur. Le clocher carré et le porche dateraient de cette période gothique. Le toit en lauzes a été refait récemment en remplacement d’une couverture de tuiles canal.
C’était l’occasion de valoriser le métier de couvreur lauzeur en voie de disparition et de promouvoir un patrimoine bâti exceptionnel. A l’intérieur, sont conservées deux cuves baptismales médiévales et trois dalles funéraires.

Après le pique-nique, on reprend le sentier qui traverse plusieurs hameaux du village avec de belles bâtisses, franchit la Ligne avant de gagner Bouteyre et les ruines des Reynauds.
C’est au pied de la montée que Marielou fait un malaise. Loïc prend alors la route pour aller chercher son véhicule au col et venir la récupérer à Prunet avec Brigitte restée à ses côtés.

Encore un beau périple, dans un environnement de moyenne montagne à habitat dispersé, dominé par une majestueuse église.


On tombe sur le Jardin d’Urane, un jardin richement fleuri en plein bois, puis ce sont des châtaigneraies en partie exploitées, avec des arbres multi centenaires. Quelques ruisseaux dévalent les pentes. Le sentier est assez raide avant de rejoindre une piste forestière bien plate qui nous ramène au col.

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